Cour de cassation, First Civil Chamber, 20 October 2010, Prodim v Spouses X - French International Arbitration Law Reports: 2010
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French International Arbitration Law Reports: 2010
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ORIGINAL
Sur le moyen unique pris en sa première branche ;
Vu l’article 1484-2° du code de procédure civile, ensemble l’article 1452, alinéa 2, du même code ;
Attendu qu’il résulte du premier de ces textes que le recours en annulation contre la
sentence est ouvert si le tribunal arbitral a été irrégulièrement composé et du second que
l’arbitre qui suppose en sa personne une cause de récusation doit en informer les parties et ne
peut, dans ce cas, accepter sa mission qu’avec leur accord ;
Attendu que les époux X... ont conclu, le
8 mars 1994, un contrat de franchise pour exploiter un magasin sous l’enseigne Shopi ; que le même
jour ils ont signé un contrat d’approvisionnement avec la société Prodim, aux droits de laquelle se
trouve la société Logidis ; que les époux X... ont résilié les deux contrats et mis en oeuvre la
procédure d’arbitrage qui y était prévue ; que les sociétés Prodim et Logidis ont notamment
désigné M. Z... en qualité d’arbitre ; que par sentence du
29 juillet 2002, les époux X... ont été condamnés à payer diverses sommes à la société Logidis ;
que leur recours en annulation a été rejeté par un arrêt de la cour d’appel de Douai du 24 juin
2004 cassé par un arrêt du 10 mai 2006 (Civ. 1,
10 mai 2006, pourvoi n° 04 18.653) ;
Attendu que, pour dire que M. Z... n’avait pas manqué d’impartialité et rejeter le
TRANSLATION
On the first prong of the sole argument;
In light of article 1482-2 of the Code of Civil Procedure, as well as article 1452, para. 2, of the
same code;
Whereas the first of these articles provides that annulment procedure against the award is
available if the arbitral tribunal is unlawfully constituted, and the second of these articles
provides that the arbitrator supposing in his person a ground for challenge must inform the parties
and may not, in this case, accept an appointment without their consent;
Whereas the spouses X… concluded, on 8
March 1994, a franchise agreement in order to run a shop under the name Shopi; that on the same day
they signed a supply contract with the company Prodim, represented by the company Logidis; the
spouses X… terminated both contracts and triggered arbitration proceedings they provided for;
the companies Prodim and Logidis notably nominated M. Z… as arbitrator; by an award rendered on
29July 2002, the spouses X… were ordered to pay various amounts to the company Logidis; the annulment
action they brought was dismissed by a decision of the Douai Court of Appeal on 24 June
2004 quashed by a decision of 10 May
2006 (Civ. 1, 10 May 2006, petition No.
04 18.653);
Whereas in order to rule that M. Z... was not impartial and dismiss the annulment